Faculté de droit public : Le clan Ivo et le clan Barou s’affrontent
Le lundi 18 février 2013, nous avons été témoins d’un acte de violence sans commentaire. Ces faits se sont déroulés pendant que nous sortions du bureau de Monsieur Fomba le secrétaire principal de la Faculté de droit public. Nous avons vu des centaines d’étudiants qui couraient partout dans la cours pour se mettre à l’abri d’une balle perdue comme on aime le dire souvent.
C’est ainsi que nous avons approché les uns et les autres pour en savoir d’avantage. Ozile un jeune étudiant de la 2ème année signale ‘’Nous étions en pleins cours, Barou et quelque membre de son clan qui aiment jouer aux perturbateurs ont tenté de saboter les cours. Notre responsable de classe M Ivo a voulu savoir ce qui se passe. Ils ne voulaient rien entendre car ils ne jurent que par la violence. Au faite suite à l’élection qui avait été organisée, Barou a perdu et n’a jamais voulu s’associer à Ivo pour travailler ensemble. C’est en tout cas ce que moi je sais de cette histoire.’’ A travers nos enquêtes nous avons effectivement appris à travers divers sources que le fond du problème tourne au tour d’une histoire de poste de responsable de classe. Barou l’éternel opposant d’Ivo après avoir perdu les élections pour le poste de responsable de classe n’a cessé de tout mettre en œuvre pour saboter les cours. Cette information nous a été confirmée par plus d’un étudiant. Signalons que Monsieur Barou a reçu un coup très violent sur la tête et a été amené à l’urgence du CHU Gabriel Touré. Tout en espérant qu’une solution soit vite trouvée, nous invitons les uns et les autres à mettre un peu d’eau dans leur vin.
Par ailleurs, les résultats des étudiants inscriptibles et non inscrits qui ont payé la pénalité ont été affichés au grand bonheur de ces derniers.
KANTAO Drissa
FAST:
Ben Sanogo secrétaire général de la FAST
‘’Notre secrétaire principal Monsieur Laya Timbely est incompétent et doit être remplacé’’
Le secrétaire général de la FAST Monsieur Ben Sanogo nous a confié lundi dernier que leur secrétaire principal Monsieur Laya Timbely docteur en chimie est incompétent pour exercer la mission qui lui ai assignée et qu’il doit immédiatement être remplacé par une autre personne plus efficace qui saura relever les multiples défis dont la FAST est confrontée. ‘’Au lieu de régler nos problèmes, il se mêle des histoires qui ne le regardent pas. A titre d’exemple, il est allé jusqu’à donner un second cahier de texte à un soit disant responsable alors que le responsable élu par les étudiants eux mêmes existe et fait très bien son travail. En faisant cela, son objectif était de diviser les étudiants chose qu’il ne va plus jamais réussir à faire, car nous avons tous compris. Monsieur Laya en un mot, est la source de tous nos problèmes. Chaque année des centaines d’étudiants sont expressément mis sur la liste des omis par sa faute. En tout cas, cet homme n’est pas du tout aimer par les étudiants, c’est pourquoi nous disons à qui de droit de le faire remplacer et cela dans les plus brefs délais pour éviter le pire.’’ Toujours selon Ben, Monsieur Laya Timbely serait en complicité avec le vice doyen M Bah Abdrahamane. Sur place nous avons trouvé un jeune étudiant de la deuxième année, désespéré et qui cherchait une solution auprès de Ben Sanogo le secrétaire général de la FAST, Zoumana c’est ainsi qu’il se nomme. Il a lui aussi confirmé les propos de Ben.
Les autorités universitaires doivent s’investir pour faire lumière sur des problèmes afin de les résoudre rapidement. Car comme le dit le secrétaire général Ben lui-même, cela pourrait nous faire éviter le pire. Que Dieu nous en préserve.
Nous en parlerons d’avantage dans nos prochaines publications.
FPHA/FMOS
Les résultats de la faculté de pharmacie déjà affichés
Ceux de la faculté de médecine et d’odontostomatologie prévus pour cette semaine
Nous ignorons pour le moment les raisons pour lesquelles les deux résultats n’ont pas pu être affichés ensemble comme d’habitude. Mais il y a tout de même des constats qui sautent à l’œil, il s’agit entre autres de l’effectif qui est largement élevé chez les médecins, le décès du doyen feu Anatol Tounkara mais aussi et surtout la scission de l’ex Faculté de Médecine de Pharmacie et d’OdontoStomatologie (FMPOS) en Faculté de Pharmacie (FPHQ) et la Faculté de Médecine et OdontoStomatologie (FMOS). Le doyen de la FPHA M Traoré Boubacar dit Bouba nous a confié que les étudiants devront s’habituer au faite que les résultats ne soient plus affichés ensemble. Chacune des deux facultés est autonome a t-il précisé. La proclamation de ces résultats concerne les étudiants de la 2ème année à la 6ème année pharmacie. Pour ce qui concerne le résultat des étudiants de la première année pharmacie, tout est fin prêt pour être affiché le vendredi prochain. Par manque de communication de la part des responsables de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie leur calendrier pour l’affichage des résultats reste encore méconnu.
FSGE
Sékou Diallo aux commandes de la coordination de l’AEEM
La semaine passée les activités des responsables de l’AEEM étaient dominées par l’élection d’un secrétaire général. Pour ce faire, une commission indépendante investie des compétences pour recevoir les candidatures a été mise en place. La même commission avec à sa tête Almamy Ismaila Koita avait le pouvoir d’élaborer la liste électorale et d’organiser un scrutin au bulletin secret dans la transparence et en toute démocratie.
On aurait appris que plusieurs démarches avaient été entamées pour qu’un secrétaire général consensuel soit trouvé. Malgré tout, ils étaient assez nombreux à vouloir devenir secrétaire général d’où la forte nécessité d’organiser cette élection. Sur les différentes candidatures déposées, seulement trois répondaient aux critères. Il s’agit de Sékou Diallo de la FSEG, Sidiki Haidara de la FSJP et Brehima Coulibaly de la FSJP. Le nombre de votant s’élevait à 67. Les voix ont été ainsi reparties comme indiqué Monsieur Diallo Sékou s’en est sortit avec le maximum soit 56 voies, Sidiki Haidara quant-à lui a eu 10 voies sur les 67 ce qui lui a permis d’avoir la deuxième place, avec zéro votant Brehima Coulibaly a été le troisième.
L’élection selon nos différentes sources a été organisée dans la plus grande simplicité mais surtout dans la plus grande transparence. Nous aurions appris que cette élection a été organisée le plus simplement possible à cause de l’état d’urgence en vigueur.
Les personnes ci-dessous ont été mandatées pour constituer la commission électorale : Almamy I Koita le secrétaire général de la FMPOS, président de la commission, Aboubacar Maiga de l’ENI-ABT, Ousmane Sanogo de la FAST, Issa Kassogué de l’IPR, un représentant de chaque candidat et un représentant des forces de l’ordre en l’occurrence l’inspecteur de police Keita du 4èmeArrondissement
La rédaction du journal le Flambeau souhaite un très bon mandat à monsieur Diallo. Tout en l’invitant à la sagesse tout au long de la mission qui vient de lui être confiée.
Le blocage de la réquisition dans certaines Facultés :
Les étudiants n’ont rien compris
La réquisition est un droit légal des étudiants régionaux qui leurs permets de se rendre auprès de leurs parents pendants la période des vacances. Un droit qui semble être pris en otage. Car seuls les étudiants de quelques facultés ont pu mettre la main sur leurs parts au titre de l’année universitaire 2011-2012.
Ils sont très nombreux qui n’ont pas pu se rendre auprès de leurs parents pour oublier un peut leurs vies d’étudiant et savourer avec leurs proches leurs seuls bons moments. Force est de connaitre que notre pays est entrain de traverser la plus grande crise de son histoire et que les priorités ont été orientées sur le réarmement de nos militaires… Mais aujourd’hui, il est plus nécessaire que les responsables du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) rassurent les étudiants, tout en leurs expliquant l’état d’avancement des choses. Car l’impatience continue à gagner le terrain. Surtout que les cours ont normalement débuté dans la plus part des universités et que très bientôt les étudiants vont commencer à réclamer les trousseaux et la bourse. Au demeurant, il y’a également le problème des cartes magnétiques qui doivent être remplacée par des cartes puces (nous y reviendrons plus en détaille dans nos futures parutions)
Pour qui connait les conditions de vie des étudiants, plus besoin de rappeler combien ce voyage, pour se ressourcer est très crucial pour les étudiants Maliens. Ainsi la question qui consiste à savoir à qui la faute n’est plus d’actualité. Mais plutôt, de passer à l’action et de mettre ces pauvres étudiants dans leurs droits.
Bureau de coordination de l’AEEM
Le résultat contesté par les candidats malheureux
L’élection de Sékou Diallo à la tête du bureau de coordination nationale a été rejetée par les candidats opposants. Selon eux plusieurs inégalités dans la procédure du vote, la non participation de plusieurs facultés et certaines grandes écoles, la non participation de certaines section de la commune (CI, CII, CIV,), la non participation d’aucune région et l’arrestation de certains candidats au niveau du 4èmearrondissement en sont les causes.
‘’Le président d’honneur de l’Association des élèves et étudiants du Mali et les différents ministres en charge de l’éducation, avaient tous demandé aux responsables de l’AEEM d’attendre la fin de l’état d’urgence avant d’élire le nouveau chef de la coordination de l’AEEM. C’est pourquoi, nous ne sommes pas d’accord avec l’élection de Sékou.’’ Nous a confié un candidat malheureux.
En cumulant, ces différents arguments les candidats malheureux au cours de cette élection du samedi 16 février dernier qui a permis à Sékou Diallo du FSEG de prendre la tête de l’AEEM, ils ont adressé une lettre aux différentes autorités compétentes. Dans la dite lettre, ils s’opposent purement et simplement à l’élection de Diallo à la tête de leurs mouvement. Rappelons que c’est Ibrahim Traoré dit Papin qui était à la tête du mouvement AEEM depuis les évènements du mois d’avril 2012… et aussi l’arrestation de Hamadoun Traoré. Papin à toujours promis de ne pas s’accrocher à la tête de l’AEEM et il vient de le prouver. Mais il avait pour mission d’organiser des élections transparentes, crédibles et incontestables. Ce qui ne semble pas être le cas selon ces candidats. C’est pourquoi, j’invite les autorités compétentes à s’investir le plus rapidement possible pour trouver une solution idoine à cette situation au sein de l’AEEM qui pourrai se tourné au vinaigre.
SEYDOU KARAMOKO KONÉ
Source: Le Flambeau – Malijet.com